Le symbolisme de l’arbre de vie
Apprenez-en davantage sur le passé du monde et vous verrez que nous sommes tous liés. Ne pas connaître notre histoire commune ou ne pas avoir foi en un avenir commun sont les seules choses qui nous séparent. C’est pour cette raison que nous faisons souvent référence à l’arbre de vie.
Les arbres ont toujours été considérés comme des symboles de la vie, tant sur terre que dans les cieux, et cette croyance a persisté à travers les cultures, les époques et les continents. Les arbres étaient tenus en haute estime par les peuples anciens, et on trouve des preuves de cette vénération dans presque toutes les grandes religions et sociétés anciennes.
Signification du symbole de l’arbre de vie celtique
L’arbre de vie celte, ou Crann Bethadh, était plus qu’un simple concept légendaire évoqué en passant lors de rassemblements rituels.
Mais pour les Celtes, qui vivaient en étroite harmonie avec leur environnement naturel, l’arbre était un élément indispensable à la vie.
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Au cours du millénaire (qui s’est terminé vers 500 après J.-C.), les Celtes étaient la tribu païenne dominante en Irlande et dans d’autres régions d’Europe du Nord, et ils ont laissé derrière eux suffisamment d’objets, de littérature et de mythologie pour éclairer leur vision du monde.
Le Crann Bethadh était représenté comme un arbre au tronc épais, dont les branches s’élevaient pour toucher le ciel et dont les racines s’enfonçaient dans le sol.
Actuellement, le nœud de l’arbre de vie est une version populaire qui a suscité beaucoup d’attention.
Les branches et les racines sont projetées de telle manière qu’elles s’entrelacent et forment un cercle autour du nœud central. Il est courant que la disposition de l’Arbre soit parfaitement symétrique dans le plan horizontal, l’apparence étant la même que l’on regarde d’en haut ou d’en bas.
Toute la vie de la Terre se reflète dans ce motif, et pas seulement l’arbre.
La question est alors de savoir comment et pourquoi ces motifs ont été incorporés dans l’art celtique. Comment en sont-ils arrivés à faire de l’arbre une composante si importante de leur vision du monde ?
La réponse est évidente : ils considéraient les arbres comme les pivots autour desquels la vie tournait. Les animaux herbivores et omnivores, ainsi que l’homme, bénéficiaient de leur capacité à produire de la vie grâce à l’abondance de soleil et d’eau dans l’air et le sol. Pour les Celtes, un monde dépourvu de végétation était un monde dépourvu de vie.
Dans le prolongement de ce concept, la mythologie celte dépeint un arbre dont les branches s’élèvent vers les cieux (le domaine des dieux) et dont le tronc s’enfonce profondément dans la terre (le monde des humains). Entre le royaume céleste et le monde des humains, l’arbre servait de conduit et de lien.
Le poids symbolique de la sélection de l’arbre comme support de ce message est considérable.
La croyance celte dans le cycle de la vie se reflète dans la progression annuelle des saisons, qui donnent d’abord des feuilles à l’arbre, puis les enlèvent.
Le symbolisme de l’arbre en tant que pourvoyeur et défenseur de la vie était tout aussi important. En cas de mauvais temps, les hommes rejoignaient les oiseaux, les insectes et autres petits animaux qui cherchaient refuge dans ses branches et son tronc.
Les arbres fournissaient des matériaux pour la construction des habitations et des outils, ainsi que du combustible pour cuisiner, se chauffer et purifier l’eau.
Les croyances celtiques selon lesquelles les arbres étaient les ancêtres des humains trouvent un écho dans la théorie de l’évolution.
Grâce à cette idée, les personnes qui vivaient dans la forêt ont développé des relations étroites avec les arbres dont ils étaient entourés.
Cependant, ce serait une grave erreur de considérer la vénération des Celtes pour les arbres comme n’étant rien de plus que symbolique. Les Celtes pratiquaient vraiment ce qu’ils prêchaient.
Lorsqu’un groupe de personnes décidait d’établir une nouvelle communauté, il le faisait autour d’un grand arbre fiable.
Ils retiraient les terres entourant l’arbre, mais le gardaient comme point central de leur communauté.
Pendant des siècles, les anciens de la tribu se sont réunis sous ses branches pour discuter et annoncer les changements majeurs de la tribu. Le nom « Crann Bethadh » a été donné à l’arbre.
Le peuple de la tribu vénérait l’Arbre de Vie comme son essence même. Lors d’une bataille, les camps adverses essayaient souvent de détruire ou de blesser gravement le symbole de l’Arbre de leurs adversaires.
Il s’agissait d’une méthode fantastique de démoralisation destinée à saper le désir de se battre de leurs victimes, et ce n’était pas simplement un acte physique. En revanche, c’était un acte de sacrilège impardonnable que de détruire l’Arbre sacré de son propre peuple.
L' »arbre de vie » du christianisme
La majorité des gens ont une compréhension plutôt unidimensionnelle de l’arbre de vie/connaissance décrit dans Genèse 1.
Lorsqu’Adam et Eve mangent de l’arbre de la connaissance contre les instructions explicites de Dieu, ils sont expulsés du jardin d’Eden.
Une interprétation plus nuancée indique toutefois que le fait de manger le fruit de la connaissance révèle la ou les imperfections d’Adam et Ève et leur fait comprendre qu’ils ne sont pas infaillibles.
Cela aurait été une punition sans fin pour le couple de rester dans le jardin et de se voir constamment rappeler leurs propres défauts.
Selon cette théorie, une fois qu’ils ont quitté le Jardin, ils ont pu enfin cesser de se flageller sans cesse.
La Genèse mentionne non pas un mais deux arbres : l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance. C’est sur le second que se trouvait le fruit illicite. Cependant, après le rejet d’Adam et Ève, il est dit que Dieu laisse un gardien à l’arbre de vie.
S’agit-il du même arbre ou non ?
La croyance égyptienne ancienne en l’arbre de vie
L’un des plus anciens exemples connus d’une société humaine unifiée où nous avons des preuves de la vénération de l’homme pour l’Arbre nous vient de l’ancien royaume égyptien.
Dans leurs sculptures et peintures, l’acacia est représenté comme la source de la divinité Osiris et de la déesse Isis. « La vie et la mort sont englobées sous l’acacia », disent les Égyptiens.